Industrie

Les différents stades de la révolution industrielle

Les différents stades de la révolution industrielle

Rien n’arrête le progrès. Il touche tous les domaines de la vie quotidienne de l’homme moderne. Le secteur de la production industrielle n’échappe pas à la règle. Elle est passée par trois grandes révolutions. Et aujourd’hui, une quatrième se profile déjà à l’horizon.

Les trois premiers stades de la révolution industrielle

Très schématiquement, une industrie permet la production de biens de consommation tels que vêtement, nourriture, outils, armes, etc. Avec le temps qui court, nécessité il y a de produire beaucoup plus pour répondre aux besoins des consommateurs. Inutile de se voiler la face : un des objectifs aussi, sinon le premier, c’est de faire le maximum de profit en accélérant la vitesse de production.

L’industrie 1.0 : elle est née de l’avènement de nouvelles sources d’énergie. Avant la production était le plus souvent artisanale, exploitant l’énergie humaine ou animale.

Par la suite les moyens de production sont devenus mécaniques avec l’utilisation de nouvelles sources d’énergie : hydraulique et à vapeur. C’est l’introduction à l’ère de la machine à vapeur.

L’industrie 2.0 : à sa source est l’exploitation de nouvelles sources d’énergie : fossiles et électriques. Devant des impératifs d’augmentation de production pour la satisfaction de demandes croissantes, les industries se sont équipées de machines beaucoup plus performantes que celles de l’ère 1.0.

Cette ère est associée à la production de masse ou à la chaine.

L’industrie 3.0 : c’est l’introduction de l’informatique dans le monde de la production industrielle. L’ordinateur commence à prendre une place dominante dans l’accomplissement du travail de l’homme. Petit à petit l’homme est remplacé par la machine dont les performances dépassent largement celles de l’humain.

C’est l’ère de l’automation.

L’industrie 4.0 voit le jour

Son avènement se fait dans le droit fil de l’introduction de l’informatique dans le processus de production industrielle. Elle est née de par les avancées de la Technologie de l’Information et de la Communication. Elle se fait par internet interposé. Le monde actuel est hyperconnecté, si bien que les machines de production peuvent s’interconnecter entre eux. Ce qui est vrai tant au niveau local, national ou international.

Certaines tâches pointues au sein d’une unité de production industrielle sont confiées à des machines pilotées par ordinateur. Il en est même qui peuvent fonctionner en toute indépendance sinon avec le moins de contrôle humain possible. Ce sont les robots. De quoi se nourrit l’industrie 4.0 ?

La réalité virtuelle ou encore mieux la réalité augmentée : d’une grande aide par exemple dans les opérations de maintenance en pointant avec précision sur les composantes d’une machine qui doit en faire l’objet.

La réalité additive : anciennement connue sous l’appellation d’impression 3D. Permet la production de pièces très complexes qu’un humain aurait du mal à réaliser.

Dans un avenir proche, il pourrait être rendu possible de construire un pont, un immeuble sans l’intervention d’aucun ouvrier du tout. Et cela en un temps record inatteignable pour des travailleurs humains.

Cette technologie permet de produire une maquette totalement numérique qui va faciliter d’anticiper des problèmes qui pourraient être rencontrés dans la construction d’un bâtiment, par exemple.

L’intelligence artificielle : qui peut dialoguer directement avec un consommateur.

L’humanité est-elle à l’aube de l’avènement d’industries où les robots remplacent les forces de production humaines et les gestionnaires par de l’intelligence artificielle ?